La FFMC, en luttant contre les excès de bruit générés par des motos activées par trop de conducteurs non conscients des nuisances qu’ils produisent, est, autant philosophiquement que statutairement dans son rôle de défense de la pratique de la moto
Le bruit excessif que nous faisons risque fort de nuire à notre chère pratique « Faire de la moto sans restrictions aucunes » Il en va de notre liberté de rouler où on veut, quand on veut.
On n’est certainement pas respecté pour notre bruit mais pour notre respect des autres.
On n’existe pas par notre bruit mais par notre civisme.
Le bruit que l’on fait pour « se faire voir par les oreilles » occulte et détourne une partie de notre veille.
Mieux vaut un moteur qui ronronne sainement qu’un moteur qui rugit puissamment.
Mieux vaut anticiper que faire ronfler.
Le plaisir de nos oreilles et une plaie pour d’autres oreilles.
Si je compte sur mes pleins phares pour être vu et sur mon bruit pour être entendu, alors, c’est que je ne compte pas assez sur… moi-même
Non seulement le bruit excessif des motos ne sauve personne, mais à l’encontre, il va contribuer à tuer la moto !
L’anticipation est la seule bonne attitude pour rouler en sécurité. Pour les urgences, le klaxon et là… pour faire du bruit.
Prendre conscience du « rejet de la nuisance sonore par les riverains » est une nécessité absolue. Combattre cette nuisance est garant de notre liberté de rouler en toute liberté.
(André, adhérent militant)